Les premiers examens de bébé : l'ostéopathie à la maternité (Page 2)
La consultation
La consultation d'ostéopathie débute toujours par une observation, notamment de la position du bébé dans le berceau. Le nouveau-né a naturellement tendance à prendre la position qu'il tenait dans le ventre maternel : c'est un bon indice pour détecter d'éventuelles mauvaises positions « tenaces » !
L'examen commence par une écoute crânio-sacrée : en portant le bébé avec une main au niveau de l'occiput (arrière du crâne) et l'autre au niveau de la région sacrée (bas du dos), l'ostéopathe teste la bonne mobilité de l'axe reliant ces deux zones ; pour être correcte, elle nécessite un bon fonctionnement fluidique, tissulaire, et ostéo-articulaire.
Si l'écoute crânio-sacrée n'est pas satisfaisante :
Bébé est alors allongé sur le dos : par des manipulation douce, l'ostéopathe vérifie quelques points-clés qui peuvent révéler des tensions : sacrum, diaphragme, base du crâne, zone occipito-cervicale... Il réalise ensuite une seconde écoute crânio-sacrée.
Si l'écoute crânio-sacrée est satisfaisante : la consultation se poursuit.
Le bébé est installé sur le dos, le praticien face à lui.
Évaluation du tonus et de la position des membres inférieurs ;
Extension des hanches et des genoux (particulièrement si bébé était en siège décomplété) ;
Si nécessaire, rééquilibrage des membres inférieurs par rapport au bassin : une manipulation qui s'avère utile si bébé a subi une position contraignante in utero par exemple ;
Examen et correction des pieds : les pieds, à la naissance, peuvent présenter différentes déformations. L'environnement de bébé peut devenir contraignant dans les derniers mois de grossesse : liquide amniotique insuffisant (oligoamnios), utérus cicatriciel de la mère, disproportion foeto-pelvienne (bébé « trop gros »), grossesse gémellaire... Ces facteurs sont souvent à l'origine de mauvaises positions ;
Mobilité du bassin et de la colonne lombaire : est-elle satisfaisante ? Y a-t-il des tensions ?