Les premiers examens de bébé : l'ostéopathie à la maternité
A noter : la plupart des troubles relevé ici sont traités durant la séance. S'ils se révèlent plus « coriaces », une seconde consultation pourra être prescrite aux parents.
Article réalisé en collaboration avec Michèle Barrot, ostéopathe D.O. ; pour en savoir plus : www.autour-de-la-naissance.fr
Quand la consultation a-t-elle lieu ?
Le bébé aura été signalé par un membre de l'équipe périnatale (puéricultrice, sage-femme, pédiatre), alerté par exemple par un ou plusieurs des signes fonctionnels suivants :
Des pleurs insistants, que ni la tétée, ni le change, ni le contact avec la mère ne parviennent à calmer durablement ;
Une présentation dystocique : au moment de l'accouchement, bébé s'est présenté en siège, ou encore le front en premier par exemple ;
Des difficultés à la mise au sein, un problème de succion (bébé manifeste un besoin de succion même en dehors des tétées) ;
Des stagnations à la naissance : un accouchement long s'explique la plupart du temps par un arrêt, plus ou moins prolongé, de la progression de bébé dans le bassin et la filière génitale. Cela peut être le fait d'un gros bébé (macrosome), mais aussi d'un bébé dont la tête est mal positionnée, ou encore d'une anomalie du bassin de la mère (trop étroit, aplati), de contractions peu efficaces ou de péridurale mal dosée. Des stagnations entraînent souvent une extraction instrumentale...
Une rotation préférentielle : bébé garde toujours sa tête tournée d'un côté ;
Bébé tient l'un ou plusieurs de ses membres (inférieurs ou supérieurs) constamment fléchi.
Par ailleurs, une naissance prématurée, gémellaire, ou encore un accouchement avec extraction instrumentale (ventouse, forceps) peuvent aussi constituer un motif de contrôle.
Avant la consultation, l'intervenant ostéopathe aura pris connaissance du dossier de l'enfant (période prénatale, accouchement, examen pédiatrique) et interrogé la mère, qui aura été bien entendu prévenue de son passage.