Traiter l'infertilité (Page 2)
Dysfonctionnement de l'utérus ou du sperme
En cas de spermatozoïdes pas assez mobiles ou d'absence de glaire, une insémination intra-utérine est indispensable. Pour ce faire, votre praticien va sélectionner les spermatozoïdes les plus mobiles qu'il introduira dans la cavité utérine.
En cas d'échec avec les premiers traitements
La F.I.V (fécondation in-vitro) est à envisager. Ce traitement commence par une stimulation ovarienne intense pour produire plusieurs follicules et déclencher l'ovulation. Ensuite, on prélève les follicules par voie vaginale qui seront "mis en culture" avec les spermatozoïdes. Une fois la fécondation opérée, on réintroduit les œufs dans l'utérus.
Une autre technique peut être utilisée en cas d'anomalie du sperme : la micro-injection. Son déroulement est le même que pour une F.I.V mais on ne laisse pas les gamètes en culture : c'est un biologiste qui va directement injecter le spermatozoïde dans l'ovocyte. On utilise également cette technique en cas de dons de sperme ou d'ovocytes.
Le coût
Les traitements contre l'infertilité sont pris en charge par l'assurance maladie. L'exonération du ticket modérateur est quasi-systématiquement accordée par les médecins inspecteurs, sur la foi d'une attestation délivrée par le médecin traitant.
Sachez cependant que le nombre de F.I.V ou d'insémination est limité : jusqu'à quatre tentatives avec transfert embryonnaire pour la fécondation in vitro ou l'ICSI, et jusqu'à six inséminations au maximum.