Pollution + dépression maternelle = problèmes comportementaux chez l’enfant
On savait que la pollution atmosphérique augmentait les risques d’asthme et de détresse respiratoire chez le bébé à naître. Une étude avait même établit un lien entre exposition à la pollution avant la naissance et survenue d’un autisme ! Cette fois-ci, les scientifiques de l’université Columbia (États-unis) ont voulu mesurer les effets combinés de la pollution et de l’état psychologique de la future maman.
Près de 250 couples mère-enfant ont été observés dans le cadre de cette étude. Le taux de polluants atmosphériques tels que les gaz d’échappement, la fumée de cigarettes, le chauffage, etc. environnant la mère a été mesuré durant la grossesse. Parallèlement, les chercheurs ont soumis les femmes enceintes à un questionnaire pour évaluer leur moral. Enfin, sur plusieurs années suivant la naissance, les enfants ont également été observés et leur comportement évalué.
Les résultats révèlent que les enfants les plus exposés à la pollution in utero étaient ceux qui développaient le plus de risque de présenter des troubles du comportement. Si une détresse psychologique maternelle s’y ajoute, les impacts négatifs sont multipliés ! Les enfants risquent par la suite de présenter des troubles de l’attention, des troubles anxieux et dépressifs, mais aussi de moins bons résultats scolaires.
De bons arguments, selon les auteurs de l’étude, pour généraliser les dépistages tous azimut auprès des futures mamans les plus fragiles psychologiquement et évoluant en milieu pollué.