Peurs, stress et angoisses : Les terreurs nocturnes
Comment se déroule une crise ?
En début de nuit, votre enfant se met à crier, et vous le retrouvez assis dans son lit, terrifié, hurlant, les yeux écarquillés et fixes. Malgré les apparences, il n'est pas réveillé, et n'aura aucun souvenir de sa crise le lendemain matin !
Comme il est en réalité endormi, il n'est pas recommandé de réveiller votre tout-petit : il risquerait de paniquer réellement et de faire une nouvelle crise de terreur au cycle de sommeil suivant.
La plupart du temps, il n'y a rien à faire ; calmez-le doucement et recouchez-le, il finira par retrouver un sommeil paisible assez rapidement.
Est-ce un cauchemar ?
Ne confondez pas les terreurs nocturnes avec les cauchemars, ces deux troubles n'ont rien à voir. Les cauchemars surviennent plutôt en fin de nuit, au terme d'un cycle de sommeil, durant la phase de sommeil paradoxal. Ils expriment ses peurs et ses conflits intérieurs.
A quoi sont-elles dues ?
Les terreurs nocturnes sont assez fréquentes les premières années de la vie de votre bébé, avec une fréquence maximale vers 3 ou 4 ans. Si elles sont très impressionnantes pour vous, elles ne sont absolument pas dangereuses pour lui.
Les crises surviennent généralement dans des périodes riches en évolution et en acquisitions fondamentales, et aussi lorsque votre enfant a des besoins de sommeil plus importants que d'habitude (quand il ne fait plus la sieste par exemple).
Si ces terreurs deviennent trop fréquentes et perturbent l'équilibre de votre petit, n'hésitez pas à consulter un pédiatre, ou un pédopsychiatre. Ces spécialistes l'aideront à exprimer ce qui le préoccupe.