Les phobies alimentaires
Il blêmit devant une assiette d'épinards ?
Chez les enfants, les phobies alimentaires sont fréquentes. Elles renvoient le plus souvent à de petites appréhensions que les parents ne doivent cependant pas négliger. Mais elles peuvent aussi traduire des angoisses plus profondes et nécessitent alors l'avis d'un spécialiste...
Un phénomène souvent banal
Face à un aliment inconnu, beaucoup d'enfants refusent de manger. Ces « néo » phobies alimentaires, qui apparaissent entre 2 à 10 ans, sont communes et souvent sans gravité. Elles sont généralement liées à une volonté de tester l'autorité parentale ou au désir d'affirmer sa personnalité.
S'il n'y a pas d'inquiétude à avoir, les parents doivent cependant veiller à ce que l'équilibre nutritionnel de leur enfant ne soit pas affecté par ces refus.
Les cas les plus graves ne doivent pas être pris à la légère
Mais les phobies alimentaires peuvent aussi prendre la forme de névroses, et déclencher de véritables crises d'angoisse.
Dans ces cas extrêmes, plutôt rares, elles se traduisent par le rejet d'une ou plusieurs catégories d'aliments : les aliments jaunes, ceux qui possèdent une texture croquante ou molle... voire la nourriture en général.
Ces phobies peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé de l'enfant, et présenter des symptômes proches de ceux observés en cas d'anorexie (vomissements provoqués, maigreur...).
Les causes de ces phobies ainsi que leur traitement sont plus complexes et peuvent demander l'intervention d'un pédopsychiatre.
En savoir plus :
Notre article La néophobie alimentaire