IVG : Je suis mineure, que faire ?
Pas d'accord parental et un anonymat garanti
La loi permet aux mineurs d'avoir recours à l'avortement en garantissant leur anonymat. Les mineures peuvent y avoir recours sans autorisation parentale.
Le site du gouvernement, ivg.gouv.fr précise que lorsqu'une mineure ne souhaite pas en parler à ses parents , "Dans ces situations, vous vous ferez accompagner dans votre démarche par une personne majeure de votre choix. Pour ces situations, l'IVG est prise en charge à 100% sans avance de frais".
IVG : les étapes
- 1ère consultation médicale;
- Consultation sociale préalable, où l'adolescente obtient une attestation de consultation;
- Choix par l'ado d'une personne majeure qui sera là pour la suivre dans ses démarches (personne du Planning familial, de son entourage, de sa famille, etc....). Il faut noter que cette personne n'encourt aucune poursuite : elle n'est qu'un soutien, elle n'influence pas la mineure et est exempte de toute responsabilité;
- 2nde consultation médicale pendant laquelle le médecin repose la question de l'autorisation parentale et pendant laquelle la mineure présente une demande écrite d'IVG. Elle peut y joindre l'accord parental s'il a été demandé et obtenu. Si la mineure n'a pas pu l'obtenir ou a préféré garder le secret sur sa grossesse, son consentement seul suffira pour pratiquer l'IVG.
Financement de l'IVG
L'État prend en charge en totalité les frais médicaux liés à l'avortement, dans un souci de soutien et de confidentialité.
Si l'IVG se déroule sans le consentement des parents, aucune avance de frais ne peut être exigée. Par ailleurs, pour les jeunes filles rattachées à la Sécurité sociale de leurs parents, aucune mention de l'acte d'IVG n'apparaîtra sur les relevés.