Contraception : la pilule en recul

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Les premiers résultats de l’étude "Fecond", menée conjointement par l’Ined (Institut national d’études démographiques) et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), donnent un panorama précis de l’utilisation des moyens de contraception en France.

Sans surprise, la pilule reste le mode de contraception le plus utilisé : 50% des femmes sexuellement active de 15 à 49 ans y ont recours. Toutefois, on observe pour la première fois une diminution de ce chiffre : la pilule a perdu environ 5% de ses utilisatrices depuis le début des années 2000. Une baisse que les chercheurs attribuent à l’émergence de nouveaux produits, tels que l’implant contraceptif ou l’anneau.

Le DIU (Dispositif Intra Utérin ou stérilet) est choisi par 20,7% des femmes, pour la plupart déjà mamans.

Le préservatif arrive en troisième position avec 12,2% d’utilisatrices. Il reste le mode de contraception privilégié des plus jeunes (59% des 15-17 ans) !

Viennent ensuite les méthodes non médicamenteuses comme le retrait ou l’observation du cycle (6,2% ; ce chiffre s’élevait à 35% en 1978 !), l’association pilule-préservatif (4,6%), la stérilisation (4,2%), et enfin l’implant, le patch ou l’anneau contraceptifs (4%). A noter que 3,1% des femmes n’utilisent aucune méthode de contraception !

Principal enseignement de ces premières conclusions : les méthodes dites "naturelles" font un retour en force. Avec plus de 6% d’utilisatrices, le retrait, l’abstinence périodique ou le calcul du cycle semblent marquer une forme de rejet, de la part des femmes, d’une fécondité "sous contrôle médical".

Publié le 12-09-2012 à 10:03 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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