Contraception : et maintenant, le patch sur la sellette !

Après les pilules de 3e et 4e générations et Diane 35, un nouveau contraceptif est accusé d’une balance bénéfices-risques défavorable.
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Le patch contraceptif Evra pourrait subir le même sort que les pilules de dernières générations ! Après la polémique soulevée autour de ces dernières, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) s’est penchée sur les autres modes de contraception. Et ses découvertes à propos du patch ne sont guère rassurantes…

Son utilisation entraînerait en effet deux fois plus de risques de thrombose veineuse chez ses utilisatrices qu’une pilule de 2e génération ! Une étude menée en octobre dernier au niveau européen a permis de dresser ce constat inquiétant. Le risque au niveau circulatoire était connu depuis la mise sur le marché du patch contraceptif en 2002, mais c’est première fois qu’il est ainsi mesuré et mis en évidence.

En conséquence, l’ANSM recommande aux professionnels de privilégier la prescription d’une pilule de 1e ou 2e génération en première intention. Le patch reste néanmoins peu utilisé en France : seuls 0,4% des femmes de 15 à 49 ans employant un contraceptif y ont recours. Si vous êtes dans ce cas, consultez votre médecin ou votre gynécologue pour en savoir plus : l’ANSM précise en effet qu’il ne faut pas cesser brutalement de l’utiliser !

Publié le 28-02-2013 à 15:13 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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