Pilules : les professionnels mécontents
Si les femmes sont inquiètes, les médecins sont mécontents ! Selon un sondage mené par le Journal International de Médecine (JIM), 85% d’entre eux estiment que la réaction du ministère de la Santé face aux problèmes soulevés par les pilules de dernières générations et l’anti-acnéique Diane 35 a été "disproportionnée".
Pour rappel, consigne a été donnée aux professionnels de ne plus prescrire les pilules de 3e et 4e générations en première intention aux patientes. Quant à Diane 35, utilisée à la fois pour ses propriétés anti-acnée et pour son rôle de contraceptif, sa délivrance a été purement et simplement suspendue par l’Agence du Médicament suite à une plainte…
Le syndicat des dermatologues déplore cette dernière décision car il ne serait pas simple de remplacer Diane 35 par un médicament moins "à risque". Le sentiment général des médecins est que la gestion de cette crise a été "plus politique que scientifique"… Différentes études sont en cours afin de déterminer officiellement le degré de dangerosité des ces contraceptifs, et de décider éventuellement de leur retrait du marché.