Suspicion d'abus sexuel : comment réagir ?
Une réalité qui appelle à la vigilance
On parle d'abus sexuel lorsqu'il y a atteinte à l'intégrité de l'enfant pour satisfaire le plaisir sexuel d'un adulte. Il n'y a pas forcément de pénétration, ni de violence. Il peut s'agir d'exhibitionnisme ou d'attouchements.
Son comportement a changé ?
Un enfant ne saura pas dire explicitement qu'il a été victime. Il ressentira de l'anxiété et de la culpabilité, et se repliera sur lui-même.
Différents signes peuvent donc vous alerter : des cauchemars, une apathie, des crises de larmes... Un enfant qui ne joue plus, qui salit sa culotte, ou qui a des phases d'excitation inhabituelles manifeste par son comportement un mal-être intérieur.
Restez très prudent cependant : ce changement de comportement peut avoir bien des causes !
Comment lui parler ?
Veillez à ne pas heurter la sensibilité de l'enfant et à ne pas influencer ses propos.
Dites-lui que vous avez remarqué sa tristesse. Demandez-lui quelle en est la cause : « Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu es triste ? Tu as vu quelque chose qui t'a fait peur ? » Vous pouvez aussi lui demander de vous dessiner ce qui le rend triste.
Si vos soupçons se confirment, demandez de l'aide ! Composez le 119, pour parler avec un professionnel de la Protection de l'Enfance.
En savoir plus :
Le site du service national d'accueil téléphonique pour l'enfance maltraitée