Septicémie périnatale : vigilance renforcée
Dans 40% des cas, il serait possible de prévenir une septicémie périnatale, selon cette étude britannique ! Cette infection sanguine est la première cause de décès maternel en Angleterre, et représente jusqu’à 4,8% de ces décès en France. Comment prévenir cette pathologie grave, qui touche toutes les catégories de la population, mais plus encore les femmes enceintes et les jeunes mamans ?
Les auteurs de l’étude ont identifié les origines des infections avec choc septique dans 70% des cas :
- Infection des voies génitales (20,2% des cas pendant la grossesse et 37,2% des cas après l’accouchement) ;
- Infection des voies urinaires (33,6% pendant la grossesse et 11,6% après l’accouchement) ;
- Infection des plaies (déchirures, épisiotomies, césarienne) : 14,3% des cas après l’accouchement ;
- Infection des voies respiratoires (9% pendant la grossesse, 3,5% après l’accouchement).
Les principales bactéries responsables de ces infections sont E-coli (21,1% des infections) et les streptocoques du groupe A (8,8%). A noter que ces derniers provoquent les réactions infectieuses les plus virulentes. La septicémie peut se développer très rapidement, parfois en seulement 24 h !
Mais la découverte la plus importantes de ces scientifiques, qui ont étudié des centaines de cas, est la suivante : 40% des femmes touchées par la maladie présentaient déjà des symptômes d’infection avant la déclaration de la septicémie : fièvre, prise d’antibiotiques deux semaines avant l’accouchement…
En conclusion : enceinte, ne laissez rien passer ! Un petit coup de fièvre qui vous paraît sans importance peut avoir des conséquences… N’hésitez pas à consulter, même pour un "petit bobo" !
Source : santelog.com