Bronchiolite et kiné respiratoire : des éclaircissements
Voici une étude qui avait fait bondir les masseurs-kinésithérapeutes !
La revue Prescrire se basait sur les données d'une étude de l'Institut de veille sanitaire (Invs) qui concluait que la pratique de la kinésithérapie respiratoire dans les cas de bronchiolite s'avérait inefficace, avec, même, une balance bénéfices-risques défavorable !
Aujourd'hui, Prescrire fait amende honorable : en réalité, l'étude ne portait que sur les enfants déjà hospitalisés, donc, les cas les plus graves ! Dans ce cadre-là, la kiné respiratoire n'est en effet pas conseillée et les résultats de l'étude Invs restent valables. En revanche, pour la pratique de cette méthode hors hospitalisation, les résultats sont à nuancer : les kinésithérapeutes mettent en avant le fait qu'elle permettrait justement d'éviter une hospitalisation, et que les méthodes de kiné respiratoire employées en France ne donnent pas lieu à des fractures des côtes, comme cela avait été suggéré. Une étude nationale menée par les praticiens va être mise en place pour évaluer avec précision de son efficacité.