Pendant la grossesse, les droits du travail changent
Lorsqu'on est enceinte, les droits du travail définis par la loi protègent le statut de la future maman. Ceci est valable en matière d'embauche, de licenciement, de conditions et d'horaires du travail, d'absence, d'allaitement, etc.
Pas de discrimination liée à la grossesse
La grossesse ne doit pas être un facteur de discrimination et il est interdit à l'employeur de poser des questions à ce sujet lors d'un entretien d'embauche, de refuser l'embauche d'une femme ou de rompre sa période d'essai pour ce même motif.
De même, un employeur n'a pas le droit de licencier une femme enceinte, même s'il n'était pas informé de son état. À noter toutefois la nécessité dans pareil cas de figure d'envoyer un certificat médical dans les quinze jours qui suivent la notification du licenciement.
En revanche, une femme enceinte peut démissionner sans préavis ou encore demander une mutation temporaire à un poste de travail plus adapté à son état.
Une heure par jour pour allaiter au travail
Les femmes enceintes ne doivent plus travailler après 22 heures ou demeurer à l'extérieur quand il fait moins de 0°C. De même, le transport des charges lourdes leur est interdit. Les examens et les contrôles médicaux obligatoires sont comptabilisés dans le temps de travail. En effet, le salaire de la femme enceinte ne peut pas être diminué en raison de ces absences.
Par ailleurs, depuis le 1er juin 2014, tous les trimestres de congé maternité sont pris en compte pour le calcul de la retraite, contre un seul par enfant auparavant. Enfin, les jeunes mamans disposent d'une heure par jour pour allaiter pendant les heures de travail, et ce durant la première année de leur enfant.
Sources : droit-finances.net, juritravail