Nuit blanche ou nuit hachée ? Du pareil au même…
Vaut-il mieux faire une quasi-nuit blanche (4 heures de sommeil seulement), ou bien dormir plusieurs heures d’affilée mais être réveillé plusieurs fois ? Pour la science et pour notre organisme, il n’y a pas vraiment de différence ! C’est le résultat d’une étude menée par l'université de Tel-Aviv, et dont les conclusions vont certainement "parler" à tous les jeunes parents !
31 volontaires sans problèmes de sommeil particuliers se sont prêtés à un test : un groupe devait dormir durant 4 heures consécutives, de 3h à 7h du matin. Pour contrôler que le sommeil ne les gagnait pas, les participants devaient passer un coup de téléphone toutes les heures et accomplir un petit travail. L’autre groupe pouvait dormir 8h, mais, toutes les 90 minutes, était réveillé par le téléphone. Là encore, les volontaires devaient se livrer à un petit test afin d’évaluer leur état de vigilance, leur concentration, leur humeur…
A la lumière des résultats, les chercheurs se sont aperçus qu’il n’y avait pas de différences significatives ! Nuit courte ou sommeil fragmenté, dans tous les cas, la concentration baisse, tout comme l’attention, et l’irritabilité augmente. Jeunes parents ou non, on estime à 70% la part de français concernés par les réveils nocturne. Et, pour une personne active, la durée moyenne d’une nuit de sommeil est de 6h55…
Pour les nouveaux parents, cette fatigue qui s’accumule peut avoir des effets ravageurs : au rythme de 3 à 10 réveils par nuit les premiers mois de bébé, ils peuvent réagir par des manifestations de colère envers leur enfant. L’épuisement est d’ailleurs un motif souvent mis en avant dans les dramatiques cas de syndrome du bébé secoué… A terme, si la situation perdure, ce sommeil haché peut même durablement perturber les cycles naturels veille-sommeil de l’organisme, à l’image des personnes qui travaillent de nuit ou en horaires décalés.
Bref, prenez soin de votre sommeil, il est précieux ! C’est le moment de vous mettre à la sieste et aux activités relaxantes qui, si elles ne peuvent remplacer une bonne nuit, permettent de prendre un peu de recul et de s’apaiser. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
Sources : lefigaro.fr et pourquoidocteur.fr