La recherche des limites
Imposer des limites qui ont du sens
Quand vous placez un interdit à un enfant, son réflexe naturel consiste à tester l'interdiction pour en vérifier la véracité.
Dans un premier temps, il transgresse, et ensuite, il rencontre une résistance. D'où l'intérêt pour les parents de comprendre les limites posées à l'enfant, s'ils espèrent que ce dernier les intègre à son tour, plutôt que de se borner à construire un univers manichéen entre le « Non, ça ne se fait pas » et le « Non, je ne veux pas ».
Sachant que les enfants ont besoin de repères, il faut en poser là où ils se révèlent utiles. Autrement, à tout interdire, la recherche des limites risque d'être brutale pour le petit.
En interdisant ce qui est nécessaire, l'autorité prend du sens et les enfants deviennent plus sages et responsables. Évidemment, cela ne veut pas dire qu'il suffirait de ne rien interdire pour avoir automatiquement des enfants à la conduite exemplaire....
Le danger du « Tout est permis »
Ce qui compte en instituant des limites, c'est également de rester en relation avec le petit.
Même si un « non » crée une frustration, cela vaut mieux que l'indifférence ressentie par l'enfant qui croit que tout est permis. Une limite doit lui sembler juste pour qu'elle agisse comme un vrai garde-fou.
L'importance de communiquer
En cas de désobéissance flagrante, expliquez-lui pourquoi vous n'êtes pas contents et ce que vous attendez de sa part.Restez toujours calme car l'énervement décrédibilise votre autorité. On peut être très ferme sans hurler.
Quand il fait une bêtise, ne dites pas : « Attend de voir quand ton père sera rentré. » ; dites-lui sur le champ pourquoi ce qu'il a fait n'est pas acceptable.
On n'inverse pas les rôles : il est l'enfant, vous êtes les parents. Il ne fait pas ce qu'il veut. Expliquez-lui qu'il a besoin d'obéir pour grandir.
Être sur la même ligne que votre conjoint : si chacun d'entre vous apprécie différemment les limites posées, non seulement l'enfant en profite, mais à terme il s'y perd !