IVG : un quart des femmes concernées sont sous contraceptif
Sur plus de 60 000 britanniques ayant subi une IVG en 2016 interrogées par le British Pregnancy Advisory Service (planning familial britannique), 24,2% utilisaient un contraceptif hormonal (pilule, anneau, patch) ou longue durée (DIU ou implant hormonal). Par ailleurs, Plus de 50% des participantes à l'étude a déclaré avoir utilisé des modes de contraception non hormonaux, comme les préservatifs, les capes cervicales ou les diaphragmes.
Cette enquête met en évidence un fait que nous connaissons toutes mais que nous avons parfois du mal à réaliser : aucun contraceptif n'est efficace à 100%. Un accident peut toujours survenir et une grossesse non désirée faire irruption. Parfois, l'IVG est le recours pour y faire face, et portant, nombre de femmes rapportent avoir été confrontées à un jugement de la part de soignants...
L'étude rappelle que chaque année, 9 femmes sur 100 utilisant la pilule et 1 femme sur 100 équipée d'un DIU au cuivre se retrouvent enceintes sans l'avoir voulu. Autre problème identifié : l'utilisation d'une contraception hormonale serait à l'origine d'un retard de diagnostic d'une grossesse non désirée. Conséquence : en Grande-Bretagne, où l'IVG est autorisée jusqu'à 24 semaines, nombre de femmes n'y ont recours que tardivement, à 20 semaines de grossesse et plus.
Le British Pregnancy Advisory Service signale tout de même que les contraceptifs de longue durée, comme l'implant ou le DIU, sont néanmoins les plus fiables, avec des taux d'échec extrêmement faibles. Faibles... Mais pas inexistants ! Quant au préservatif, avec 98% d'efficacité estimée, il est le moins fiable. Rappelons qu'il est avant tout conçu pour protéger des infections sexuellement transmissibles, et non pour éviter la grossesse...