IVG : prendre une décision
Ce qu'il ne faut pas oublier
- Près des trois quarts de ces 210 000 avortements sont réalisés sur des femmes majeures entre 18 et 35 ans, des femmes qui bien souvent prenaient une contraception.
- Légalement, en France, la femme majeure comme mineure est seule à décider si elle souhaite avorter.
La réalité
Derrière cette loi, il reste le fait que chaque femme, mineure ou majeure, a souvent besoin d'être aidée dans sa réflexion. Mais les réactions de son entourage proche sont source de craintes. Il y a la peur de la réaction de son mari/compagnon/petit ami face à cette grossesse accidentelle, la peur du rejet, de se voir imposer une décision et la honte - honte d'être tombée enceinte, de ne pas vouloir un enfant, etc...
Les questions à se poser
- Suis-je prête à avoir un enfant, matériellement et physiquement ?
- Est-ce que j'ai envie de cet enfant et que j'ai peur, ou bien est-ce que je ne veux pas du tout de cet enfant ?
- Est-ce que je préfère le dire à mes proches ?
- À qui en parler ?
Les questions sont simples, mais des émotions compliquées se mêlent aux réponses : culpabilité (vis-à-vis de l'enfant possible, des envies ou non-envies de monsieur, de la société), sentiment d'être égoïste, etc...
Vous pouvez choisir d'en parler. Votre interlocuteur doit être une personne de confiance : ce peut-être votre compagnon, une de vos amies, une personne du Planning familial ou bien votre médecin/gynécologue.
N'oubliez cependant jamais que vous seule avez le droit de décider.
Pour plus d'informations sur le sujet, n'hésitez pas à consulter un médecin.