Greffe d’utérus de mère à fille : une grande première
La première greffe d’utérus en provenance d’une donneuse sans rapport avec la receveuse s’était déroulée avec succès en Turquie en 2011. Cette fois-ci, des médecins suédois sont parvenus à greffer à des femmes sans utérus ceux de leurs mères respectives : un progrès, car la problème de la compatibilité donneur-receveur ne se pose plus !
L’une des deux jeunes femmes concernées était née sans utérus ; l’autre avait du subir une ablation de ce dernier après un cancer. Les mères de ces deux trentenaires avaient pour leur part un utérus fonctionnel et plus aucun projet de grossesse : rien ne s’opposait donc éthiquement à la greffe.
Les opérations se sont déroulées sans aucun problème. Les donneuses ont été très vite sur pied. Quant aux receveuse, elle font l’objet d’un suivi scrupuleux qui n’est pas près de s’arrêter : elles devront en effet attendre un an avant d’entamer un processus de fécondation in vitro à l’aide de leurs propres embryons qui ont étés congelés.
Les jeunes femmes suivront pendant ce temps un traitement anti-rejet qui restera en place jusqu’au terme de leur éventuelle grossesse. Une fois le(s) bébé(s) né(s), l’utérus greffé leur sera retiré, pour leur éviter d’avoir à suivre ce traitement toute leur vie. Ce n’est qu’au terme de ce parcours que les chercheurs s’autoriseront à dire que le processus est une réussite. Bonne chance à elles !