Fécondation in vitro : congeler ses embryons augmente-t-il les chances de grossesse ?
Les futurs parents accueillent avec plaisir le résultat d’une récente étude brésilienne qui démontre que le transfert d’embryons congelés augmente les chances de grossesse.
Des techniques éprouvées
La fécondation in vitro est une technique où le processus de la fécondation se déroule en dehors du ventre de la mère. Plusieurs embryons sont fabriqués. Les médecins implantent au maximum deux embryons dans l’utérus de la femme et le reste est congelé afin de pouvoir être réutilisé dans le futur si nécessaire. Pour la congélation des embryons, les scientifiques se servent de deux procédés à savoir la congélation lente et la vitrification qui est un procédé très rapide. Selon une étude réalisée par des chercheurs brésiliens et publiée par la revue Fertility and Sterility, les chances de réussite de la transplantation augmentent à 26,5 % lorsqu’ils utilisent un embryon congelé, contre 20 % pour un embryon "frais".
Des statistiques encourageantes
Cette étude réalisée sur 530 femmes qui désirent avoir un enfant démontre que les résultats de la fécondation in vitro peuvent être améliorés grâce à une politique de congélation adéquate de tous les embryons. D’après ces chercheurs, les possibilités de grossesse sont plus importantes avec les embryons congelés puisqu’elles augmentent à 46,4 % au lieu de 36 % pour un embryon frais. Enfin, ces scientifiques font savoir qu’avec des embryons congelés, une femme a 39,7 % de chance de mener sa grossesse jusqu’à terme contre 31 % si c’est un embryon "frais" qui est transplanté dans son utérus. D’autre part, une autre étude datant de 2012 démontrerait que les embryons congelés permettent de réduire le risque d’accouchement prématuré, d’avoir un enfant de faible poids à la naissance, ainsi que de mortalité prénatale.