DIU : l’essayer, c’est l’adopter ?
60% de baisse des prescriptions de contraceptifs oraux de 3e et 4e génération au 1er janvier 2014 ! La désaffection des femmes pour ces pilules est réelle, après la révélation de plusieurs cas de complications graves. Les professionnels de la santé, alertés, ont reçu la consigne de ne plus les proposer à leurs patientes en première intention…
Mais, alors que certains craignaient une forte baisse de l’utilisation de contraceptifs en tous genres, entraînant potentiellement un pic de grossesse non désirées, d’autres moyens de contraception ont, eux, profité de cette nouvelle donne. C’est notamment le cas du Dispositif Intra-Utérin (DIU ou stérilet) !
Le recours au stérilet augmente en effet dans toutes les tranches d’âges, y compris chez les plus jeunes, ce qui constitue une vraie nouveauté ! En effet, jusqu’à présent, de nombreux médecins se montraient réticents à prescrire ce moyen de contraception, pourtant parfaitement toléré dans la plupart des cas, aux femmes n’ayant jamais eu d’enfants… Aujourd’hui, le DIU représente un quart des contraceptifs prescrits aux 20-29 ans.
Et ce n’est pas tout : la part du stérilet au cuivre augmente de 60% sur cette même tranche d’âge et de 46% chez les 30-39 ans. Il représente 37% des ventes de stérilets, derrière son homologue hormonal.
Au global, les ventes de contraceptifs hors préservatifs n’ont que très peu baissées : -0,5% seulement. Aujourd’hui, le paysage se dessine ainsi :
- Patches et anneaux vaginaux contraceptifs ont vu leurs ventes diminuer de 15%
- DIU et implants contraceptifs augmentent de 26%
- Les contraceptifs oraux toutes générations confondues sont en baisse globale de 5,6%, mais on assiste au grand retour des pilules de 1e et 2e générations, qui représentent aujourd’hui 79% des prescriptions, contre 21% pour celles de dernières générations.
Source : santelog.com