Disputes familiales : et l'enfant là-dedans ?
Il est évident que si les disputes sont incessantes et violentes, la séparation entre les parents est plus souhaitable que cette atmosphère très anxiogène pour l'enfant. De la même façon, il convient de s'éloigner ou de remettre à plus tard une discussion que l'on sait par avance difficile.
En revanche, lorsque la discussion est vive, sans que cela tourne à l'agressivité ou à la bagarre, l'enfant peut y assister.
Ce qui compte, en définitive, c'est la suite que les parents donnent à cette dispute.
Se réconcilier rapidement.
S'ils réussissent ensuite à se parler, à se réconcilier, cela devient une expérience positive pour l'enfant.
Il apprend ainsi que les querelles peuvent être constructives. Il pourra reproduire cette même attitude avec ses camarades.
La réconciliation doit avoir lieu devant eux et assez rapidement pour qu'il puisse bien comprendre.
L'enfant de 3 à 6 ans ne peut en revanche tout assimiler : il faut lui expliquer, avec des mots simples que l'on peut être en désaccord.
L'important est qu'un échange ait lieu, , même si les interlocuteurs ne sont pas d'accord...
Il apprendra ainsi que le conflit n'est pas forcément négatif.