Dépression saisonnière : dès la maternelle !
Coup de blues : votre petit loup est triste, fatigué, il a du mal à se lever, il manque d'appétit ou à l'inverse dévore comme ogre, son sommeil est perturbé, il se plaint de douleurs vagues... Des symptômes qui rappellent ceux de la dépression saisonnière ressentie par une personne sur 6 à l'arrivée de l'automne ! En cause : la chute de luminosité rendue plus brutale encore par le changement d'heure.
Ce mal transitoire (qui peut tout de même durer jusqu'à la fin de l'hiver !) n'épargne donc pas les plus jeunes : ils peuvent être touchés dès la maternelle ! Les ados ne sont pas en reste, puisqu'on estime que 5% d'entre eux souffre de ce coup de mou...Problème : chez les enfants, il est difficile de diagnostiquer le problème avec certitude.
Pour nombre de parents, cet état de mal-être et de fatigue s'explique par l'épuisement du début d'année scolaire, ou encore par une petite crise de fainéantise... Bref, nous avons du mal à prendre au sérieux le mal-être saisonnier de nos enfants ! Et pourtant, la réalité de la dépression saisonnière ne saurait être mise en doute pour les adultes, de nombreuses études scientifiques ayant prouvés ses effets...
Quelle solutions ?
Évidemment, pas question de prendre un traitement médicamenteux : les professionnels de santé recommandent plutôt la thérapie du "tous dehors" ! En profitant au maximum de la lumière du jour, que le soleil brille ou non, on réduit les effets de la déprime saisonnière. C'est prouvé ! Pour les cas les plus graves, la luminothérapie donne de bons résultats.
Source : europe1.fr