Daddy Cool : quand un homme immature ouvre une crèche à domicile
« On ne fait pas un enfant avec un enfant »
Sous la rupture, le rire. Maud veut quitter Adrien, son compagnon depuis une dizaine d'années. Elle est une jeune auteure de bande-dessinée en plein boom, il végète dans son magasin de disques vinyl.
Les contraintes économiques dictent une cohabitation pénible, qui empirent avec l'idée de génie d'Adrien : monter chez soi, en vertu d'un improbable diplôme exhume d'un tiroir, une crèche parentale. Et tant pis s'il ne s'est jamais occupé d'enfants - incapable déjà de s'occuper de lui-même.
A propos du film
On dit qu'il y a trois choses à ne pas faire sur un plateau de cinéma sous peine de catastrophe annoncée : tourner avec des enfants, tourner avec des animaux, tourner avec des comédiens blessés.
Pour son deuxième film, DADDY COOL (après TOUTE PREMIÈRE FOIS, coréalisé avec Noémie Saglio), Maxime Govare n'a pas eu peur de relever ces trois défis. Dans DADDY COOL, on trouve en effet cinq enfants de moins de quatre ans, un troupeau d'autruches, et un comédien principal, Vincent Elbaz, qui s'est déchiré le tendon d'Achille un mois avant le début du tournage - au point que son boitement a dû être rajouté d'urgence dans le scénario !
Le producteur, Renaud Chélélékian, se souvient du jour où il a en plaisantant évoqué la situation qui allait devenir le pitch du film :
« Juste après notre premier film ensemble, je venais d'avoir mon premier enfant et je voyais la difficulté à obtenir une place en crèche. Je disais à Maxime, pour plaisanter : "Monte une crèche, il y a vrai business à faire !" Mais j'imaginais aussi ce que ça donnerait si un type comme lui, qui n'a jamais fait une demi-heure de baby-sitting se retrouvait avec des enfants dans les pattes... ! »
Le film se veut aussi une chronique contemporaine de la vie de couple, qui alterne humour et émotion. « À l'image de la vie », comme le souligne Maxime Govare, le réalisateur :
« je voulais que mon film oscille entre des moments de vraie comédie, même trash, et de vrais passages plus émouvants. On voit souvent de purs drames, ou au contraire des comédies jamais empreintes de gravité : je pense qu'il est possible d'amalgamer des émotions contradictoires, qui sont celles du quotidien de millions de gens ».
Propos issus du Dossier de presse du film