D'une maternelle alternative à une école primaire classique
Les parents qui permettent à leur enfant de suivre leur scolarité de maternelle en enseignement alternatif choisissent ou sont parfois contraints de passer à un enseignement plus classique en primaire. Difficile néanmoins de généraliser les problèmes rencontrés...
Anne raconte : « Ma sœur avait choisi d'offrir à ses enfants la possibilité d'une scolarisation en maternelle plus « épanouissante », avant de leur faire intégrer une primaire classique. Mal lui en a pris ! Ses enfants ont eu beaucoup de mal à s'intégrer tant au niveau des apprentissages, qu'à la façon de fonctionner en classe, avec des effectifs plus importants, une pédagogie différente... Mon sentiment est qu'ils ont un peu été couvés, protégés dans leur école maternelle Steiner, et que la réalité a été assez brutale. Maintenant ils s'en sortent bien, mais l'adaptation a pris plusieurs mois... ».
Natacha : « Même si je trouve certaines approches intéressantes dans l'enseignement alternatif (mais pas toutes !), comme l'ouverture au monde, le développement des apprentissages individuels à la demande des enfants... Mais dans la « vraie » vie c'est loin de fonctionner comme ça ! Du coup mon fils a eu du mal à supporter les contraintes de l'école primaire classique, et rétrospectivement je regrette un peu mon choix ! »
Pour Martine, qui a elle-même suivi un enseignement alternatif à la maternelle, l'intégration en primaire classique n'a eu aucune répercussion négative. « Même si les enseignants ont été sceptiques au début, je me suis intégrée sans problème, et j'ai même pu apporter mon point de vue différent à l'ensemble de la classe ! L'enseignant a finalement apprécié ma « différence » et je ne garde de mon CP que de très bons souvenirs ! »
Pour en savoir plus :
Notre article Les écoles alternatives