Cantines scolaires : discriminations au menu
Se voir interdit de cantine sous prétexte que l’un des deux parents est au chômage, que l’enfant souffre d’un handicap ou d’une maladie : des situations pas si rares, selon le Défenseur des droits ! Dominique Baudis a indiqué que 45% des plaintes reçues par ses services concernaient des cas de discriminations exercées par les maires envers les enfants dont l’un des parents était sans emploi. Une décision passible de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende !
Par ailleurs, le choix des repas pose lui aussi question : de plus en plus de parents se plaignent que leurs enfants, de confession musulmane ou israélite par exemple, n’aient pas le choix d’une alternative lors des menus avec porc ! Quelles solutions apporter à ces problèmes qui privent des enfants d’un service de manière assez injuste ?
Le défenseur des droits préconise, pour les communes ne disposant que peu de place pour leur réfectoire et ne pouvant par conséquent accueillir idéalement tous les élèves, que l’État puisse être appelé à la rescousse afin de financer des travaux d’agrandissement des locaux. Concernant les choix de menus, en revanche, il rappelle qu’aucune loi n’oblige les maires à proposer un repas alternatif… La solution pourrait être la généralisation de l’annonce à l’avance des menus du restaurant scolaire, afin que les parents puissent s’organiser en conséquence !