S'impliquer : les difficultés d'adaptation à l'école
L'âge et la personnalité de votre enfant
Plus votre enfant entre jeune à l'école, plus il faudra suivre son adaptation. En effet, il est important pour les plus petits d'avoir des repères. Pour cela, le doudou est bien sûr présent en petite section. Si votre enfant n'en a pas, pourquoi ne pas lui faire cadeau d'un petit objet spécial, qui fasse le lien entre ses parents et l'école ? Que votre enfant soit extraverti ou au contraire timide, impatient ou très sage, bavard ou gros dormeur, laissez-lui le temps de la découverte et de l'adaptation.
Votre attitude en la matière compte beaucoup : pensez à avoir le sourire quand vous quittez votre enfant et évitez les séparations trop longues.
Le dialogue avec l'instituteur
Si vous décelez chez votre enfant une angoisse et un stress sortant de l'ordinaire, votre premier interlocuteur est l'instituteur. En tant que professionnel de l'éducation, il est à même de vous éclairer sur l'attitude de votre enfant en classe. Attention toutefois à ne pas projeter les éventuelles difficultés de votre jeune enfant sur sa vie future : à l'âge de deux ou trois ans, il est encore trop tôt pour valider un diagnostic précis sur d'éventuels troubles du langage, de déficit moteur ou sensoriel, d'instabilité psychologique. A ce stade, ce sont simplement des indices auxquels il faut être sensible de manière à envisager une aide ou un changement approprié.
Devant des difficultés scolaires avérées et sérieuses, il importe de rechercher dans un premier temps une raison médicale, un handicap sensoriel, un déficit intellectuel, ou une difficulté psychologique importante.
En sachant que bien souvent, la difficulté scolaire est un symptôme : c'est pour l'enfant une manière de maîtriser son angoisse ; laissez-le y mettre des mots.