Australie : la justice interdit l'allaitement à une femme qui s'est fait tatouer
Une décision destinée à éviter les risques en cas de contraction de virus
Cette jeune maman australienne, séparée de son mari, s'est fait tatouer alors qu'elle allaite encore son bébé. Elle n'a pas informé le tatoueur de son cas. Selon les juges saisis par le père de l'enfant qui souhaite obtenir la garde, elle expose son enfant à des risques de contamination au cas où elle aurait contracté un virus en se faisant faire ce tatouage. En effet, des maladies comme le sida ou l'hépatite ont été mises en cause puisque celles-ci se transmettent par voie sanguine.
Selon le père de l'enfant, cette jeune maman souffre de problèmes psychiatriques et de drogue. Grâce à un recours, la mère a réussi à obtenir la garde principale de son fils, mais il lui est interdit de l'allaiter.
La maman obtient gain de cause suite à des tests négatifs
L'Australienne a dû subir des tests de HIV et d'hépatite. Les résultats se sont révélés négatifs et elle a fait appel. Selon le tribunal, elle peut continuer à allaiter son enfant sans aucun risque. Il a également rappelé qu'elle a suivi un traitement pour dépression post-natale et qu'une seule prise de cannabis a été enregistrée depuis deux ans. Par ailleurs, le fait de priver un enfant de l'allaitement de manière aussi brutale risquerait de lui causer des préjudices émotionnels et physiologiques.
L'association australienne de l'allaitement fait écho à ce jugement en soulignant que cette interdiction d'allaiter pourrait être dangereuse étant donné qu'il n'y a pas que le tatouage qui peut exposer une mère et son enfant au risque de contamination par une maladie pouvant être transmise par le sang. Toujours en faveur de la maman, Rebecca Naylor affirme que « l'industrie du tatouage est soumise à une réglementation » et qu'il n'y a pas de raison qu'une maman qui se fait tatouer soit privée du privilège de nourrir son bébé au sein.