Aspartame et grossesse : feu vert
L’aspartame, un faux ami ? Cette molécule sucrante, moins calorique que le "vrai" sucre, fait partie de nos vies : elle nous aide à avoir moins mauvaise conscience en avalant un soda ou un dessert "light"… L’aspartame peut aussi redonner un peu de douceur dans la vie de ceux qu’une maladie prive de sucre au quotidien.
Pourtant, ces dernières années, l’aspartame avait été très décrié : soupçonné de mille maux, on l’accusait entre autres de favoriser les accouchements prématurés chez les femmes enceintes consommatrices. Ainsi, une étude danoise de 2010 établissait qu’au-delà de 4 canettes de soda light par jour, le risque d’accoucher trop tôt grimpait à 78% !
Pourtant, l’Agence européenne de sécurité alimentaire vient de rendre un verdict bien différent : selon elle, toutes les études menées sur la question ces 30 dernières années seraient biaisées. En d’autres termes, les faits auraient été "tordus" pour leur faire dire ce que les auteurs voulaient ! Il n’y aurait en réalité aucun risque à consommer (avec modération tout de même) de l’aspartame en attendant bébé. Pas de risque, mais pas de bénéfice non plus : les experts ne sont pas parvenus à prouver que consommer de l’aspartame apportait un "plus" nutritionnel quelconque pendant une grossesse…