Alcool et grossesse : la valse des études continue!
S’accorder un verre de temps en temps, est-ce que c’est permis ou formellement interdit ? Les autorités médicales ne cessent de valser entre le "0 alcool pendant la grossesse" (le discours le plus répandu) et la tolérance envers un petit écart, dans des circonstances exceptionnelles… En ces temps de fêtes qui approchent, que décider ?
La dernière étude en date, menée par des chercheurs britanniques et publiée dans la revue PLoS ONE, penche clairement en faveur du "non" catégorique ! 4 000 mères et leurs enfants ont été observés. Les mères ont subi des examens génétiques portant sur la capacité de leur métabolisme à traiter plus ou moins lentement l’alcool. Parallèlement, les enfants ont passé un test de Q.I. à l’âge de 8 ans.
Il apparaît que les mamans les plus lente à métaboliser l’alcool ont des enfants présentant un Q.I. inférieur de 3,5 points aux autres, et ce, même si la mère n’a eu qu’une consommation modérée d’alcool pendant sa grossesse (3 petits verres de vin par semaine) ! Ils sont par ailleurs nombreux à présenter la même variation génétique que leur mère : eux aussi mettront plus de temps que d’autres à absorber l’alcool…Mais pas tous ! Pour résumer, c’est la roulette russe !
Autant dire que dans le doute, mieux vaut s’abstenir : futures mamans, pour Noël, vous trinquerez au jus d’orange !