Vaccin : bientôt une alternative à l’aiguille ?
La peur de l’aiguille, et celle de l’existence de sels d’aluminium dans les vaccins ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent de publier les résultats de l’application d’une nouvelle méthode de vaccination basée sur le recours au laser.
Une méthode moins agressive et plus efficace
Remplacée par le laser, l’aiguille utilisée dans l’administration des vaccins actuels va peut-être bientôt disparaître. En effet, s’il faut aujourd’hui traverser le derme pour pouvoir libérer le contenu du vaccin dans le muscle ou l’hypoderme, ce ne sera plus le cas lorsque cette nouvelle méthode, mise au point par des chercheurs français, sera fonctionnelle. Désormais, le vaccin sera ciblé et injecté à l’aide d’un laser qui créera des micropores à l’intérieur de la couche de l’épiderme. Expérimenté chez la souris en thérapie et en prévention, cette méthode de vaccination s’est révélée très efficace et facile à mettre en œuvre. Le vaccin agit sans l’intervention des polémiques adjuvants nécessaires à la stimulation de la réponse immunitaire. Selon ces chercheurs, l’homme possède ce même récepteur identifié chez les souris et qui a participé à améliorer la réponse de l’organisme au vaccin.
Les sels d’aluminium, un adjuvant indispensable pour l’efficacité du vaccin
Au cœur des controverses, les sels d’aluminium présents dans les vaccins et dont le rôle est d’en améliorer l’efficacité sont pointés du doigt par certains chercheurs français. Ces derniers considèrent que l’aluminium est à l’origine du myofascite à macrophages, une lésion pouvant apparaître sur le point d’injection.En effet, la présence d’aluminium a été identifiée au niveau de ces lésions. La découverte de cette nouvelle méthode de vaccination mettra ainsi fin à tous les débats et permettra à ceux qui ont peur de la piqure de vivre leurs vaccinations dans la plus grande sérénité.