Une maman en grève de la faim pour récupérer la garde de ses enfants
Elle perd la garde de ses 2 enfants
Marina Pierrat a 27 ans. Elle est la maman de 2 enfants, un petit garçon de 4 ans et une fillette de 2 ans.
En couple avec un homme violent, elle a été accusée d'avoir fait du mal à ses enfants. Elle raconte sa version des faits à L'Union : « il a menti en racontant que j'avais fait du mal à mon fils, alors j'ai été moi aussi placée en garde à vue ».
Son compagnon, âgé de 35 ans, est finalement condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis. Quant à elle, elle perd la garde de ses enfants. Elle a le droit de voir de les voir seulement 2 heures par semaine.
Une première grève de la faim
En avril dernier, la jeune maman avait déjà fait une grève de la faim. Celle-ci lui avait permis d'obtenir un rendez-vous avec le juge qui s'occupe de son dossier. A priori cette rencontre avait été dans le bon sens, puisque le magistrat lui avait dit « que [s]es droits de visite allaient être élargis ».
Mais depuis cette convocation rien n'a été fait. C'est pourquoi Marina se lance à nouveau dans une grève de la faim. Elle a même passé une nuit entière sur les marches du tribunal de Châlons pour réclamer un élargissement de son droit de visite. Elle voudrait voir ses enfants « au moins les week-ends et une après-midi par semaine, parce que les voir deux heures c'est comme les voir cinq minutes ».
Des enfants perturbés
Comment les enfants de Marina vivent ce placement en foyer pour son fils et en famille d'accueil pour sa fille ? Extrêmement mal à en croire la maman.
L'auxiliaire de vie parle de « souffrance ». Selon elle, son fils de 4 ans ne va plus à l'école depuis un mois à cause de nombreuses crises. Quant à sa petite fille elle raconte : « elle n'est plus propre, elle ne parle plus ».
En attendant d'être à nouveau reçu par le juge, Marina a monté un dossier visant à prouver qu'elle est une bonne mère. Elle espère que cette fois, son appel sera entendu et obtenir une attestation écrite lui donnant la possibilité de voir plus souvent ses enfants.