Sommeil : bébé aime la routine !
D’après l’étude menée par des scientifiques de l’université de Laval (Québec), la durée et la qualité de sommeil de nos bébés obéissent tout autant à l’environnement qu’à l’hérédité… Ils ont étudié le sommeil de "vrais" et de "faux" jumeaux pour en avoir le cœur net.
Première constatation : les siestes, pour être réparatrices, doivent se dérouler dans un environnement idéal. Du calme, du confort de la sérénité : il n’en faut pas plus aux tout petits pour un dodo réparateur pendant la journée. Le facteur héréditaire ne rendtre pas en ligne de compte !
En revanche, il n’en va pas de même pour les nuits : les chercheurs sont arrivé à déterminer que le sommeil nocturne doit autant à l’hérédité qu’à l’environnement. En d’autres termes : si votre bébé est biologiquement déterminé comme "petit dormeur", ce n’est pas une raison pour vous décourager ! Il s’agit alors de mettre le paquet sur les conditions d’endormissement, au cœur desquelles on retrouve le fameux rituel du coucher : les spécialistes estiment que celui-ci doit être le plus régulier et routinier possible, afin de favoriser un sommeil de qualité. Si cela ne fait pas tout, au moins ça aide !
Toutefois, les auteurs de l’étude insistent sur le fait de ne pas tout accorder à bébé : ainsi, passés 6 mois, on évite de sortir bébé de son lit en cas de réveil nocturne, on le laisse s’endormir ou se rendormir seul et on ne le prend pas dans son lit. Toutefois, il semble que la donne change durant quelques mois autour de l’âge de 18 mois : l’enfant, qui prend alors pleinement conscience du monde qui l’entoure, peut connaître un sommeil perturbé.