RGO et allergies : l'allergie aux PLV
Comment détecter une allergie aux PLV ?
Une éruption d'urticaire après le repas est le symptôme le plus fréquent. Une visite chez le pédiatre doit permettre un diagnostic, pouvant s'établir par un bilan sanguin ou un test cutané type Dialertest.
Toutefois, le résultat de l'analyse de sang peut être négatif alors que le patch confirme l'allergie PLV. Dans ce cas précis, on parlera d'intolérance plutôt que de véritable réaction allergique. Seul le médecin peut faire une lecture fiable du résultat.
La suppression immédiate des PLV de l'alimentation du nourrisson reste un moyen efficace pour savoir à quoi s'en tenir. Les symptômes cutanés doivent alors disparaître immédiatement.
Quid des laits de substitution ?
Votre médecin vous orientera vers un lait de substitution disponible en pharmacie. Il en existe plusieurs sortes. En cas de simple intolérance, il pourra par exemple vous suggérer un lait à base de soja.
Face à une situation allergique bien établie, il vous orientera plutôt vers un produit ayant subi une hydrolyse des protéines, ce qui revient à faire disparaître toute trace allergène.
Seul véritable inconvénient pour votre enfant, le goût plutôt désagréable que suscite le procédé.
Prévenir les PLV par l'allaitement maternel
Le meilleur moyen de traiter une PLV reste la prévention. A ce titre, l'allaitement maternel peut être recommandé par le médecin, particulièrement dans le cas d'une prédisposition héréditaire.
Pendant l'allaitement, l'alimentation de la mère est débarrassée de tout aliment allergène contenant du lait de vache, ainsi que des œufs et des arachides.
Vers six mois, il est possible de retarder la diversification alimentaire en prolongeant la tétée. Plus l'appareil digestif de votre enfant sera mature et mieux il se comportera face à une éventuelle réintroduction du lait de vache.