Revalorisation de l’IVG dès le mois de mars

A l’origine d’une partie des problèmes d’accès à l’IVG en France : la tarification de l’acte pour les établissements hospitaliers, jugée trop peu attractive. Cela pourrait changer dès le mois de mars !
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Mal indemnisée par la Sécurité sociale, jugée peu valorisante, la pratique de l'IVG n’a pas la cote auprès des professionnels de santé. A tel point qu’il devient difficile aujourd’hui de pouvoir bénéficier de cette intervention dans les délais légaux (12 semaines d’aménorrhée), tant les médecins et-ou de centres renonçant à pratiquer cette intervention sont nombreux! De là, le succès grandissant de l’IVG médicamenteuse, qui peut se réaliser sous réserve d'un délais plus faible (7 SA maximum) auprès d’un gynécologue, voire d’un généraliste…

Pour remédier à cet état de fait, le ministre de la Santé Marisol Touraine vient d’annoncer une revalorisation de l’acte d’IVG chirurgicale de 50%, afin d’inciter davantage les médecins et les établissements de soins. Environ 110 000 IVG chirurgicales sont pratiquées chaque année en France, sur un total de 225 000 ; ce chiffre est stable depuis 2006. En rendant l’IVG remboursable à 100% par la Sécurité sociale, le ministre souhaite non pas voir exploser ces statistiques, mais plutôt éviter que de nombreuses femmes ne se retrouvent en difficulté et contraintes d’aller avorter à l’étranger. Une réalité difficile à croire, alors que les 38 ans de la loi Veil légalisant l’IVG viennent d’être fêtés !

Publié le 21-01-2013 à 11:43 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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