Psycho maman : L'instinct maternel, un mythe ?
De nos jours, la société accorde une grande attention au rôle des parents et en particulier de la mère. Abreuvée d'informations parfois contradictoires, la jeune maman ne sait parfois plus à quel saint se vouer !
Nounou, pédiatre, personnel soignant en maternité, membres de la famille, vous pouvez être parfois désorientée, surtout quand vous avez l'impression de ne pas éprouver ce fameux instinct maternel. Or, le mot « instinct » est plutôt réservé au monde animal. Dans ce règne, les femelles sont douées d'un instinct maternel au sens strict du terme ; elles nourrissent et éduquent leur progéniture pour les amener à l'autonomie, mais peut-on alors parler d'amour maternel ?
L'amour maternel
Après les premiers jours de vie de votre nouveau-né, vous avez pu éprouver une certaine crainte à l'idée de ne pas ressentir ce grand raz-de-marée sentimental. Puis, petit à petit, une fois la fatigue dissipée, vous avez pu commencer à appréhender les besoins physiques et affectifs de votre bébé.
Pourtant, et pour 10% des accouchements en France, le lien filial entre la mère et son enfant peut rencontrer des difficultés dans sa construction, même en pré-natalité. La maternologie peut être une solution à envisager dans ce cas de figure. Discipline aux confluents de la pédopsychiatrie, de la psychologie et de la puériculture, la maternologie est une démarche thérapeutique (donc non médicamenteuse) qui prend en compte l'aspect psychique de la maternité et les difficultés de la relation filiale.
« L'amour maternel est infiniment complexe et imparfait. Loin d'être un instinct, il faut plutôt un petit miracle pour que cet amour soit tel qu'on nous le décrit. » Elisabeth Badinter - XY - De l'identité masculine