Prééclampsie : un nouveau test de dépistage
Plus fiable que les actuels outils de diagnostic, reposant sur la mesure de la tension artérielle et des tests urinaires et sanguins, ce nouveau mode de dépistage de la prééclampsie s’adresse aux femmes enceintes identifiées à risques.
Cette simple prise de sang permettrait de prédire la survenue d’un accouchement lié à la pathologie, le plus souvent déclenché et prématuré, dans les 2 semaines ! Triage, c’est le nom de ce nouveau test, mesure avec précision la présence dans le sang d’un composé particulier, le facteur de croissance placentaire (PGIF).
Dans le cadre d’une grossesse normale et non pathologique, le taux de PGIF dans le sang augmente fortement pour atteindre son maximum entre le 26e et la 30e semaine de grossesse. Il décroît ensuite. Mais en cas de prééclampsie, ce taux reste bas, voire très faible pour les cas les plus sévères…
Triage a été testé sur plus de 600 femmes enceintes présentant des symptômes, comme des maux de tête, une hypertension artérielle ou encore la présence de protéines dans les urines, évocateurs de la prééclampsie. Le dépistage a été réalisé à différents stades de la grossesse. Les meilleurs résultats ont été obtenus lorsque le test a été réalisé entre la 20e et la 34e semaine ! 55% des participantes à l’expérience ont effectivement développé une prééclampsie, conformément aux prédictions du test…
Grâce à ce mode de dépistage plus précis et plus fiable, les accouchements déclenchés en urgence à cause de la pathologie, souvent sujets à complications, pourront ainsi être anticipés, et la surveillance des futures mamans renforcée.
Source : medscape.fr