Pré-éclampsie : pour une détection précoce…
Apparaissant au dernier trimestre de la grossesse, la pré-éclampsie ou toxémie gravidique est une pathologie grave, qui se traduit par la présence d’albumine dans les urines, d’une hypertension artérielle et d’une forte prise de poids accompagnée d’oedèmes. Des symptômes qui impactent le placenta : il se met à mal fonctionner, n’assurant plus d’échanges optimaux avec le fœtus.
A la clé : une mauvaise oxygénation du bébé, avec de fréquents retards de croissance, voire, dans les cas les plus graves, un décès in utero. La prise en charge médicale n’est pas toujours suffisante et l’accouchement doit fréquemment être déclenché. Bref, une calamité qui touche 5 à 7% des grossesses !
Pourrait-on détecter des symptômes précoces (avant le troisième trimestre de grossesse), permettant ainsi de prévenir l’aggravation de la maladie ? Oui, selon ces chercheurs norvégiens ! Ils ont examiné les échantillons d’urines et de sang de femmes atteintes de pré-éclampsie, ainsi que ceux de femmes non malades, enceintes ou non.
Des similitudes au niveau du métabolisme des femmes malades de la pré-éclampsie et celles de femmes non enceintes mais atteintes de maladies cardio-vasculaires ont été détectées. Et ces "pré-symptômes" seraient identifiables dès le premier trimestre de la grossesse ! Une telle détection précoce permettrait de réduire les complications liées à la pré-éclampsie et le taux de mortalité infantile associé. Un espoir !
Source : topsante.com