Polémique : mère ou grand-mère ?
Cette affaire pose un cas de conscience éthique, entre générosité extrême et filiation dérangeante… Julia Navarro, 58 ans, est venue du Pérou s’installer chez sa fille Lorena qui vit au États-unis. Lorena, mariée, souhaite avoir des enfants.
Malheureusement, si la jeune femme semble ne pas rencontrer de difficultés à tomber enceinte, elle ne parvient pas à mener ses grossesses à terme. Elle a enduré par moins d’une dizaine de fausses couches, perdant ses embryons à 7 semaines maximum…
Elle s’est alors tournée vers les mères porteuses, une pratiques légale en Amérique. Légale, mais chère et hasardeuse : il faut en effet compter environ 60 000 $ et les volontaires peuvent se désister. C’est ce qui est arrivé pour Lorena et son mari.
Finalement, c’est Julia, la propre mère de Lorena, qui s’est portée volontaire ! Elle a du subir un traitement hormonal lourd, étant ménopausée, mais la fécondation a bien eu lieu et elle est aujourd’hui enceinte de 8 mois ! Le bébé naîtra courant février.
Que penser de ce genre de procédé ? L’enfant sera biologiquement celui de sa grand-mère, mais aux yeux de la loi, celui de sa mère… Qui se trouve, biologiquement toujours, être sa sœur ! Ça va, vous suivez ? Un cas qui n’est malgré tout pas une "première" puisque de telles affaires de "grands-mères porteuses" se sont déjà produites, aux États-unis et en Afrique du Sud.
Source : leparisien.fr