Petite enfance, écoles, cantines : les promesses du « plan pauvreté » pour les familles
Un accès universel aux crèches
Bonne nouvelle pour les parents de jeunes enfants, le plan pauvreté devrait garantir l'accès aux modes d'accueil (crèches, halte-garderie, etc.) à tous les enfants de la naissance à leurs 3 ans.
La ministre de la santé avait déjà annoncé qu'un système de tiers-payant serait mis en place pour permettre aux familles les plus pauvres de ne plus avancer les frais de garde.
En plus de cette aide, les crèches pourraient obtenir un système de bonus-malus, selon le « nombre d'enfants pauvres accueillis ».
Un petit déjeuner gratuit à l'école
Un rapport remis à Agnès Buzyn, la ministre de la santé, en mars dernier préconisait qu'un petit déjeuner soit proposé gratuitement dans les écoles aux enfants. Ce rapport partait du constat qu'en moyenne 3 élèves par classes arrivaient à l'école le ventre vide.
Le rapport demandait qu'un petit déjeuner soit proposé dans les zones où la pauvreté est la plus importante, les zones rurales et les zones d'éducation prioritaires.
Cette limite territoriale devrait être maintenue dans la loi. Reste visiblement à trancher côté gouvernement pour savoir si ces petits-déjeuners gratuits seraient proposés uniquement aux élèves des écoles de primaire ou si cette mesure sera étendue aux collèges.
Une tarification progressive dans les cantines
C'est une idée qui devrait être retenu par le plan pauvreté. "Avec la santé à l'école, c'est une question prioritaire", selon Véronique Fayet, la présidente du Secours catholique citée dans le JDD.
Concrètement, la loi pourrait donc ajuster le prix de la cantine scolaire en fonction de quotient familial des familles. Ira-t-elle jusqu'à la gratuité pour les familles les plus pauvres, celles pour lequel le revenu fiscal de référencement est égal ou inférieur à 7800 euros par an, le seuil de pauvreté.
Le versement social unique
C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. A partir de 2019 toutes les prestations sociales seront versées en une seule fois, des « minimas sociaux aux allocations familiales ». Pour le moment cette mesure ne
Première étape de ce versement unique, confirmé par la ministre de la santé : le calcul des aides sociales sera basé sur les revenus de l'année en cours et plus sur celles des années précédentes, comme c'est le cas aujourd‘hui.