Modes de garde : les moins de 3 ans mieux accueillis
l'accueil des tout petits progresse
En 2008, on dénombrait en moyenne 48,3 places, tous modes de garde confondus, pour 100 enfants ; en 2012, le chiffre est passé à 54 places ! C'est un rapport officiel de la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales ) qui le dit. Néanmoins, de fortes disparités existent toujours sur le territoire...
Concrètement, mieux vaut avoir un moins de 3 ans à faire garder en Bretagne (66 à 88 places disponibles pour 100 enfants, selon les agglomérations) qu'en Seine Saint Denis ou en Corse (10 à 36 places seulement). Mais si les chiffres de l'accueil augmentent, c'est avant tout grâce au recours de plus en plus important des parents aux assistantes maternelles agréées ! Elles représentent aujourd'hui 6 places d'accueil sur 10, soit 760 000 places environ sur toute la France. C'est bien plus que les 614 000 places estimées en 2008 !
En seconde position arrivent les crèches collectives. Ce sont surtout les établissements municipaux qui accueillent les tout petits (à un peu plus de 60%), suivies des crèches associatives ou "privées" (environ 33%) et enfin les crèches d'entreprises, encore trop rares (5%). Au total, 16,5% des places d'accueil pour les moins de 3 ans en France, tous modes confondus, sont assurés par les crèches.
Enfin, c'est l'école qui ferme la marche ! La scolarisation avant 3 ans, réservée en priorité aux petits des zones d'éducation prioritaire, progresse assez faiblement toutefois. Ainsi, en 2012, seulement 11,8% des moins de 3 ans étaient scolarisés en maternelle... Avec, là encore, de de forte disparités régionales.
Autres enseignements de cette vaste enquête de la Cnaf : 61% des parents se débrouillent pour garder eux-mêmes leurs enfants, avec parfois un recours à la halte-garderie et autres modes d'accueil temporaires. Il s'agit majoritairement de mamans, mais la proportion tend à baisser avec l'accès à l'emploi toujours plus important de ces dernières (59% des mères ayant un enfant en bas âge sont aujourd'hui salariées). D'où l'explosion des recours à l'assistante maternelle, qui permet une souplesse appréciable !
Source : leparisien.fr