Les mères gardent en tête l’ADN de leur fils
Pour découvrir ce phénomène, une équipe de chercheurs a examiné le cerveau de 59 femmes décédées, de 32 à 101 ans. Il apparaît que 63 % d’entre elles, mamans de garçons au cours de leur vie, portaient de l’ADN masculin dans différentes régions de leur cerveau. Un échange qui ne disparaît pas avec le temps puisqu’il a pu être détecté chez une femme de… 94 ans !
Le placenta n’est pas imperméable
Ce phénomène est un exemple de microchimérisme, décrit par plusieurs études depuis déjà une douzaine d’années : il s’agit de la présence de cellules génétiquement distinctes dans un même corps et peut donc être une des conséquences de la grossesse. En effet, la paroi du placenta, perméable, laisse entrer des cellules de la mère et sortir des cellules du fœtus. Toutefois, cette expérience est la première à montrer que le cerveau de la mère pouvait être concerné ! Reste maintenant à savoir quelles sont les conséquences d’un tel échange…