Les cas de pubertés précoces en augmentation

Les pédiatres s'inquiètent de la recrudescence de cas de pubertés précoces en France. Et préconisent un meilleur accompagnement des parents, ainsi que des études plus poussées sur les causes...
Les cas de pubertés précoces en augmentation
Les cas de pubertés précoces en augmentation

Seins qui s'arrondissent avant 8 ans, modification des testicules avant 9 ans, troubles de l'humeur évoquant l'adolescence chez les enfants... Les cas de pubertés précoces n'ont jamais été aussi nombreux en France. De moins en moins rare, la puberté précoce se défini par l'apparition de modifications corporelles typiques de la puberté avant l'âge de 9 ans chez les filles et de 11 ans chez les garçons.

Mais il n'y a pas que les changement physiques qui posent problème : ceux-ci peuvent en effet entraîner un véritable traumatisme chez les enfants ! Sans parler des parents... Les pédiatres de l'Association française de pédiatrie ambulatoire et l'Association française des pédiatres endocrinologues libéraux ont donc décidé de travailler conjointement à la création de documents d'accompagnement pour aider les familles confrontées à ce problème.

Si certaines pathologies connues peuvent entraîner une puberté précoce (certains traumatismes cérébraux par exemple), la grande majorité des cas est imputable, selon les médecins, au surpoids et à la pollution. Perturbateurs endocriniens présents dans de nombreux éléments du quotidien (des jouets aux textiles en passant par l'alimentation), résidus hormonaux issus de l'industrie chimique (reste des traitements contraceptifs qui contaminent l'eau, entre autres) ou naturels (phyto-oestrogènes présents dans le soja) ont un impact réel sur la santé des enfants.

Les pédiatres recommandent donc de consulter sans attendre si vous soupçonnez une puberté précoce chez votre enfant. D'autant plus qu'une étude française fait état d'un comportement inquiétant quand l'adolescence arrive chez les filles ayant connu une puberté précoce; elles seraient 72% à avoir déjà eu des relations sexuelles à 14 ans, le plus souvent dans une situation "à risque" : absence de contraception, de protection contre les MST, etc.

Source : lepoint.fr

Publié le 28-10-2014 à 00:00 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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