Le papa face à l'accouchement
En parler, s'informer
Dès le début de votre grossesse, vous envisagez peut-être déjà ce jour si particulier qu'est l'accouchement. Pourquoi ne pas partager vos doutes et vos questions avec le futur papa ? Car lui aussi va sans doute se retrouver assailli de doutes et d'angoisses, parfois même de préjugés. Décryptons ensemble les raisons qui poussent certains d'entre eux à refuser d'assister à l'accouchement.
Peurs et préjugés
La première raison qui bloque les futurs pères c'est... la peur. Et ce n'est pas parce que ce n'est pas lui qui va mettre au monde votre petit qu'il n'appréhende pas les choses de la même manière que vous : douleur, imprévu, médicalisation... Pendant votre grossesse, vous serez amenée à rencontrer régulièrement médecin, sage-femme, le personnel de la maternité qui vous rassureront sur le déroulement de votre accouchement. Mais votre conjoint, lui, ne sera pas toujours présent à ces rendez-vous d'information : comment peut-il alors se sentir rassuré ?
Ce que le futur papa peut envisager :
- Vous voir souffrir et être impuissant
La souffrance fait souvent partie de l'accouchement, que vous ayez recours à une péridurale ou non. Dans l'idéal, emmenez-le avec vous à une séance de préparation à l'accouchement, afin qu'il soit informé de ce qui va se passer !
- Le sang, l'ambiance médicale, une vision traumatisante... Si votre conjoint a une véritable phobie des ambiances médicales, essayez de le détendre et de lui expliquer qu'un accouchement est un acte banal et répété souvent dans les maternités. Une salle de travail est un lieu de calme, où l'on peut même mettre un peu de musique, et où vous ne serez pas assaillie par une horde de médecins ou d'infirmières.
Et au moment de l'expulsion, il peut se placer derrière vous, au niveau de votre tête, afin de ne rien voir de « traumatisant ».
- Être "inutile", ne pas pouvoir vous aider !
C'est à vous de lui montrer qu'il sera justement bien plus utile que n'importe qui ce jour-la ! C'est un moment à partager à deux, faites-lui comprendre que sa présence vous fera du bien et vous rassurera : un linge sur le visage, sa main dans la vôtre, un massage... Bref, ses moindres gestes vous seront très certainement précieux.
- Et si "ça se passe mal" ?
Dans le cas d'une complication ou d'une césarienne, votre conjoint ne sera pas autorisé à vous accompagner au bloc opératoire. Rassurez-le et dites-lui de faire confiance à l'équipe médicale.