Le dépistage du HPV recommandé aux femmes de moins de 30 ans
Dépister le cancer du col de l'utérus par le test de recherche du HPV (papillomavirus humain) devrait prochainement être proposé aux femmes de plus de 30 ans par les gynécologues en première intention, avant même le frottis cervical : c'est ce que recommande la Haute Autorité de Santé (HAS).
Pour l'heure, ce test n'est proposé aux patientes seulement si les résultats de leur frottis présentent des anomalies : la présence ou l'absence de papillomavirus permet ainsi de confirmer ou d'infirmer la présence d'un cancer ou de lésion précancéreuses. La HAS souhaite donc rendre plus simple et plus rapide la détection de la maladie en évitant une étape.
Autre avantage du test HPV : il peut être réalisé par auto-prélèvement vaginal, sans recours obligatoire au médecin. Un vrai plus pour encourager un dépistage à plus large échelle !
La procédure concernerait donc les plus de 30 ans, mais quid des femmes plus jeunes ? Les experts de la HAS répondent : chez les moins de 30 ans, on constate de nombreuses infections gynécologiques transitoires faisant apparaître le HPV, sans pour autant être synonymes de cancer. Inutile donc de risquer d'exposer ces femmes à des traitements lourds et inappropriés, pouvant mettre leur fertilité en péril !
UN TEST REMBOURSÉ
Le test HPV serait remboursé intégralement par la Sécurité
sociale, ne nécessiterait pas d'avance de frais et serait recommandé tous les 5
ans chez les femmes de 30 à 65 ans.