Le déni de grossesse : un trouble rare et mal connu
Le 7 septembre, le tribunal de Gironde acquitte une femme jugée pour avoir tué son nouveau-né. Le jugement prend en compte un déni de grossesse. A Marseille au mois d’août, une jeune femme avoue avoir tué son bébé. Elle invoque elle aussi un déni de grossesse. Ces deux affaires mettent une nouvelle fois en lumière un trouble psychologique plutôt rare, aux origines mal comprises, mais reconnu par le monde médical.
Enceinte sans en être consciente
Heureusement, le déni de grossesse ne se termine pas toujours aussi tragiquement. Une femme qui en souffre n’a pas conscience d’être enceinte. Il peut être partiel – la maman se rend compte de son état pendant sa grossesse – ou total – il perdure jusqu’à la naissance. Il s’accompagne généralement d’une absence de signes révélateurs d’une grossesse. L’Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse œuvre pour une meilleure prise en charge de ce trouble psychologique.