La prématurité, un problème de santé publique
7% des naissances annuelles, soient environ 65 000 bébés, sont concernés par la prématurité. Un véritable problème de santé publique qui a poussé une association, SOS Préma, en compagnie de la Société française de néonatologie, à se constituer en collectif. Le but ? Attirer l'attention des autorités sur ce fléau en plaine expansion.
En effet, le nombre de naissances prématurées a augmenté de 10% en France sur les 10 dernières années. Un phénomène généralisé, qui tient à l'âge de plus en plus avancé de la maternité, couplé aux avancées médicales qui permettent aujourd'hui de maintenir en vie les petits prématurés arrivés de plus en plus tôt. Mais à quel prix, et surtout, dans quelles conditions ?
SOS Préma a cité le cas de parents dont les jumelles sont arrivées prématurément, avec des poids inférieurs à 900 g. Si la prise en charge médicale des bébés a été bonne, les parents ont en revanche été livrés à eux-mêmes, obligés de faier face à de fortes dépenses (transfert vers un hôpital parisien, avec les frais afférent : transports, logement, etc.). L'accompagnement humain a par ailleurs été défaillant puisque c'est l'association qui a apporté l'aide psychologique et l'information à ces parents, et non l'hôpital et les services sociaux.
Bref, le collectif réclame plus d'information sur les causes d'une naissance prématurée, les moyens de l'éviter, ainsi que des moyens pour assurer le suivi des parents confrontés à cette situation difficile...