La malbouffe in utero programme le cerveau de l'enfant
L'expérience réalisée sur des rats par des chercheurs américains de l'Université de Rockefeller a mis en évidence l'incidence de la malbouffe consommée pendant la grossesse sur les goûts de l'enfant à naître.
Des rats attirés par alcool et la nicotine
Les chercheurs ont comparé des rats adolescents dont les mères s'étaient nourris d'aliments gras pendant leur grossesse avec d'autres pour lesquels les mères avaient mangé normalement.
Les rats ont été placé ensemble, dans une même cage, équipée d'un système leur permettant de
s'auto-administrer de l'alcool et de la nicotine.
Certains rats se sont administrés plus de nicotine que d'autres. Il s'agissait de ceux exposées aux aliments gras in utero.
Les aliments gras responsables d'une consommation accrue de tabac et d'alcool
D’après les chercheurs, cette expérience pourrait expliquer pourquoi les consommateurs d'alcool ont très souvent envie d'allumer une cigarette. En effet, l'exposition aux aliments gras avant la naissance pourrait programmer le cerveau et lui transmettre un goût spécifique pour le tabac et l'alcool.
D'autres études sur le régime de la femme enceinte ont déjà été réalisées. Le lien entre la façon de se nourrir de la future maman et le développement des régions du cerveau responsables de l'appétit chez son enfant semble donc se confirmer.