La bronchiolite : la kiné respiratoire
La consultation
Avant d'envoyer votre tout-petit chez le kinésithérapeute, le médecin va s'employer à vérifier ses capacités pulmonaires. Le kiné lui-même procède d'abord par un examen de l'enfant (symptômes, état général, toux, souplesse, etc.). Après cette auscultation, il établit un diagnostic complémentaire de celui du médecin. Surtout, il cherche à évaluer comment le bébé va accepter les séances et en même temps, il rassure les parents en leur expliquant pourquoi les gestes qu'il va pratiquer seront sans douleur pour leur petit.
La séance démarre par le désencombrement des voies aériennes supérieures, pour permettre au nourrisson de respirer librement. Concrètement, le kinésithérapeute procède à un lavement du nez avec, le plus souvent, un sérum physiologique. Il en profite pour apprendre aux parents à répéter ce geste ultérieurement.
Le désencombrement bronchique
C'est le désencombrement bronchique qui est le plus spectaculaire car il donne faussement l'impression que le bébé est écrasé sous les mains du kiné. En fait, ce dernier place une main sur le thorax du petit et l'autre sur son abdomen. La pression exercée quand l'enfant recrache l'air provoque l'arrivée des sécrétions dans la trachée. Ces gestes sont répétés plusieurs fois dans une même séance. Ensuite, le kinésithérapeute suscite la toux en appuyant très légèrement sur la trachée.
En dégageant le mucus présent dans les poumons et les voies respiratoires, les techniques de kinésithérapie aident le bébé à mieux respirer, à mieux dormir et à mieux manger. On évite aussi au passage toute complication liée à une surinfection pulmonaire. Si l'obstruction se situe au niveau de la gorge plutôt que des bronches comme habituellement, il faut alors plutôt envisager un traitement de fond avec votre pédiatre.
En savoir plus
Le site officiel du réseau bronchiolite Île-de-France