Il est casse-cou
Il grimpe, il saute, il court, il escalade sans avoir le vertige... L'enfant casse-cou semble ne pas connaître la peur ou en tout cas, pas au point de l'arrêter dans ses découvertes. Comment trouver le bon compromis entre autonomie et conscience du danger ?
Même pas peureux !
Le casse-cou est, selon les psychologues, un enfant qui n'a pas intégré la conscience du danger. Ce « déficit » de peur l'empêche d'anticiper les risques qu'il court et le pousse à entreprendre des aventures périlleuses.
Mais les psychologues indiquent aussi que la différence entre un casse-cou et un enfant tonique réside souvent dans le regard des parents. Certains y voient un signe de vitalité et de développement moteur de leur enfant, et d'autres au contraire souffrent de peurs bleues.
Canaliser et baliser sa vitalité
La prise de risque est essentielle au développement de l'enfant, puisqu'elle lui permet d'entreprendre, d'essayer et de se débrouiller seul. A travers ses actions de casse-cou, il explore son environnement, son identité et s'autonomise ainsi petit à petit.
Il faut donc essayer de lui faire prendre conscience des dangers sans les maximiser. Cette prise de conscience est le fruit d'un long travail de répétition pour qu'il parvienne à intégrer ces notions.
La pratique d'un sport est conseillée, car elle aide souvent à canaliser l'énergie tout en permettant d'intégrer le respect des règles.
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